La réécriture des phrases sous forme d'affirmation lors de la standardisation
Les phrases qui constituent un argument standardisé doivent être écrites sous forme d'assertions (qui peuvent être des affirmations ou des négations), c'est-à-dire sous la forme de propositions qui ne peuvent être que vraies ou fausses, ou plus généralement, acceptables ou inacceptables. Au besoin, et c'est souvent le cas, on procède à une réécriture de certaines parties ou de la totalité de l'argument.
Dans un argument standardisé, on ne trouvera donc pas de question, puisqu'une question n'est pas une affirmation. Or, la conclusion ou la prémisse d'un argument, telle qu'on la trouve dans de nombreux exemples, est souvent rédigée sous la forme d'une question rhétorique.
On ne peut pas non plus écrire une phrase impérative dans un argument standardisé. Au lieu d'une prémisse telle que celle-ci « Exercez votre esprit critique », on écrira « vous devez exercer votre esprit critique ».
Pour standardiser un argument, on réécrit donc les questions, les exclamations, les onomatopées ou les phrases impératives puisqu'elles ne peuvent être ni vraies ni fausses, et on leur donne la forme d'une affirmation.
